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Affichage des articles du septembre, 2013

Le marché des brevets : privatisation de la connaissance ou facteur d'innovation ?

Conférence donnée jeudi 8 novembre 2012, au musée des Beaux-Arts de Lyon, dans le cadre des JECO (Journées de l’Economie).  Intervenants : -  M. Frédéric Caillaud , Directeur du Département Licensing et Business Development du groupe l'Oréal), -  M. Xavier Coron , Vice-Président Affaires Juridiques et Propriété Intellectuelle du groupe Sanofi Pasteur, -  M. David Encaoua , professeur émérite à l'université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, -  M. Thierry Madiès , professeur de Sciences économiques à l’Université de Fribourg, -  M. Jean-Claude Prager , Directeur des études économiques de la Société du Grand Paris.  Consultez le résumé de cette conférence en cliquant ici . 

Quelles sont les caractéristiques du capitalisme ?

Petit topo avant de commencer... Ce sujet est un sujet très vaste. Il faut donc essayer de le ramasser, surtout dans l'optique d'un oral. En outre, être capable de synthétiser un sujet et donc sa pensée constitue toujours un atout. Pour répondre à ce sujet, il faut bien entendu en connaître un minimum sur le capitalisme.  De plus, si vous n'êtes pas satisfait par le plan qui suit, vous pouvez toujours opposer les caractéristiques du capitalisme dans les théories économiques, et ce qu'il en est dans la réalité.  Enfin, pour accroître votre culture générale, une petite bibliographie : Michel ALBERT, Capitalisme contre capitalisme , 1991. Brune AMABLE, Les cinq capitalismes , 2005. Fernand BRAUDEL, La dynamique du capitalisme , 1985. Jean-Hervé LORENZI, La guerre des capitalismes aura lieu , 2008. Robert REICH, Supercapitalisme , 2008. Paul KRUGMAN, L'Amérique que nous voulons , 2007. Paul KRUGMAN, Pourquoi les crises reviennen

Fiche de lecture "Les Mensonges de l'économie"

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Dans cet essai paru aux Etats-Unis en 2004, soit deux ans avant la mort du célèbre économiste connu depuis la publication de  L’Ère de l’opulence  en 1958, Galbraith s’attache à démonter les mensonges bâtis par l’orthodoxie qui domine la vie économique actuelle. Du champ lexical qu’il juge empreint d’idéologie à la politique dominée par les industriels, en passant par la spoliation des actionnaires au profit des directeurs, l’économiste attaque tour à tour paradoxes et faux-semblants dans le but de détruire les dogmes de la culture économique en place. Très critique vis-à-vis de la FED, de l’enseignement de l’économie et de la place trop importante qu’occupent les grandes multinationales américaines, Galbraith ne fait pas dans la nuance, nous livrant un petit pamphlet dont la lecture se révèle aussi aisée et rapide qu’indispensable. Outre les critiques, on retrouve dans cet ouvrage deux piliers de la théorie économique de l’auteur : le concept de  technostructure  et cel